Lors du comité exécutif de l’UEFA à Nyons, l’utilisation de la technologie sur la ligne de but (Goal Line Technology) à l’Euro 2016 a été votée. La GLT permet de savoir si, au cours d’une action de but, le ballon a passé la ligne ou non. Longtemps opposé à cette mesure, Michel Platini avait finalement autorisé un rapport préliminaire quant à son utilisation, avant d’être suspendu de ses fonctions pendant par la FIFA.
La Goal Line Technology, pas vraiment une nouveauté
L’introduction de la Goal Line Technology a été pilotée par Pierluigi Collina. Elle est le fruit d’un très long processus interne au cours duquel la commission a analysé des centaines de rencontres. La GLT est déjà utilisée dans quatre championnats nationaux (France, Allemagne, Italie et Angleterre) et a donné d’excellents résultats.
Dans une interview donnée pour l’UEFA, Collina a déclaré que le but de GLT est de soulager l’arbitre assistant, dont le rôle est avant tout de surveiller la surface de réparation. Pour déterminer si le ballon a franchi la ligne, il faut prendre les informations avant que celui-ci n’arrive en direction du but. Dans ces conditions, il est difficile d’avoir un œil sur ce qu’il se passe sur le terrain. Le quatrième arbitre verra son rôle recentré sur la surveillance des fautes dans la zone de vérité.
Si la Goal Line Technology va être introduite à l’Euro 2016 et en Ligue des Champions la saison prochaine, cette technologie n’est pas nouvelle. Elle a été adoptée par la FIFA en 2012 pour les compétitions internationales et a été utilisée pour la première fois lors de la coupe du Monde 2014 au Brésil, au cours du match France-Honduras. La GLT a permis de valider le but contre son camp du gardien hondurien Valladares.
Après l’introduction du quatrième arbitre en 2012, l’UEFA fait un pas de plus vers l’arbitrage vidéo que refusait Michel Platini. Pour autant, la Goal Line Technology n’est pas une nouveauté. Son adoption par les instances du football européen tient plus d’une harmonisation au niveau mondial que d’une véritable révolution.