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Pronostic et meilleures cotes pour le match Espagne – République Tchèque, comptant pour la 1ère journée du Groupe B de l’Euro 2016

Présentation du match Espagne - République Tchèque : découvrez notre analyse et les meilleures cotes

Notre pronostic pour Espagne République Tchèque

Notre pronostic : Victoire de l’Espagne / Score probable : 2-0

Les meilleures cotes pour ce match :

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Meilleure cote pour le prono Espagne-République Tchèque : score exact 2-0

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Le lundi 13 juin à 15h00, l’Espagne affronte au Stadium Municipal de Toulouse la République Tchèque pour le compte de la première journée de la Poule D, dite « de la mort » (avec celui de Belgique-Italie), puisque composée également de la Croatie et de la Turquie. Le double tenant du titre espagnol, éliminé à la surprise générale au premier tour de la Coupe du Monde 2014, sera revanchard.

Pas le droit à l’erreur cette fois-ci, contre une équipe tchèque expérimentée mais vieillissante. Si l’Espagne n’est plus un rouleau compresseur, et n’inspire plus la même crainte à ses adversaires, il faudra pourtant compter sur elle parmi les favoris de l’Euro 2016. Face à la République Tchèque (ou Tchéquie, puisque on peut de nouveau l’appeler ainsi), supposée être l’équipe la moins menaçante du groupe, la Roja se doit de s’imposer.

Les cotes du match et notre pronostic de la rencontre entre l’Espagne et la République Tchèque

L’Espagne ne fait plus peur, elle a pourtant de quoi…

Le capitaine espagnol Sergio Ramos devra être solide

Jamais deux sans trois ? Première nation à avoir réussi à conserver sa couronne européenne il y a quatre ans, l’Espagne réussirait un incroyable exploit en remportant la compétition, d’autant que son groupe a depuis été largement remanié par Vicente Del Bosque. Les pronostiqueurs ne semblent plus trop y croire, la Roja s’est pourtant très bien renouvelée depuis les retraites internationales de ses maîtres à jouer Xavi et Xabi Alonso. Son effectif est toujours l’un des meilleurs au monde, taillé pour le costume de favori.

Au milieu, l’équilibre demeure parfait. C’est Andres Iniesta, le capitaine du Barça aux 107 sélections, qui a repris avec brio les clés de l’entre-jeu. Mais c’est surtout offensivement que la sélection espagnole s’est renforcée : les décevants Villa, Torres et Costa ont été remplacés par Morata, Nolito et Aduriz, qui marchent sur l’eau cette saison. Et à la surprise générale, les ennemis madrilènes Isco et Saul Niguez ont également été écartés. C’est dire si cette équipe a de la ressource.

Sur le papier, l’Espagne est toujours aussi redoutable, même si elle peine encore parfois sur le terrain. Après un début d’éliminatoires poussif, entaché d’une défaite contre la Slovaquie (1-0), la Roja s’est bien ressaisie. Elle a remporté les neufs matchs suivants pour terminer largement en tête de son groupe, devant la Slovaquie et l’Ukraine.

Mais les hommes de Vicente Del Bosque ont depuis repris leurs mauvaises habitudes lors des matchs de préparation : une victoire contre l’Angleterre (2-0), certes, mais aussi deux nuls face à l’Italie (1-1) et à la Roumanie (0-0), et une défaite très inquiétante face à la Géorgie (1-0), avec une charnière Piqué-Ramos totalement à la rue.

S’il est indéniable que l’Espagne est l’un des grands favoris de cette compétition, sa cote élevé chez les bookmakers en est la preuve, le traumatisme de 2014 est toujours présent. David de Gea, nouveau gardien numéro 1, est capable de bien des miracles, mais il est encore trop souvent abandonné par une défense en manque de fraîcheur physique. Comme en 2014, une saison 2015/2016 éprouvante, ponctuée d’une finale de Ligue des Champions qui a mobilisé de nombreux internationaux, pourrait peser très lourd dans les jambes. L’Espagne pourrait avoir un nouveau retard à l’allumage.

Information de dernière minute : Le journal El Diario a aujourd’hui révélé que David de Gea et Iker Muniain seraient impliqués dans un scandale sexuel. A suivre… On a connu mieux comme préparation… Un événement à prendre en compte dans le prono du match Espagne – République Tchèque?

La République Tchèque outsider des pronostics

Petr Cech aura fort à faire devant les assauts espagnols

Depuis la scission de la Tchécoslovaquie en 1993, la République Tchèque répond souvent avec panache au rendez-vous de l’Euro. Elle a même manqué de peu le titre en 1996, mais c’était sans compter sur le but en or de l’Allemand Oliver Bierhoff.

Confirmation avec la campagne éliminatoire, qui s’est passée sans encombre pour les hommes de Pavel Vrba, premiers de leur poule devant l’Islande, la Turquie (qu’elle retrouvera le 21 juin à Lens lors de la 3e journée) et les Pays-Bas. Certes les noms sont moins ronflants. Mais au diable les Nedved, Smicer, Poborski et autres Koller, cette équipe tient la route et défend vaillamment.

Un 4-3-3 bien rodé et efficace, des patrons comme Tomas Rosicky ou Jaroslav Plasil, une nouvelle génération méconnue mais ambitieuse, à l’image du jeune ailier Ladislav Krejci, et bien sûr un gardien de classe mondiale. La muraille Petr Cech, 34 ans et 118 sélections, meilleur gardien de l’Euro 2004, quadruple champion de Premier League, vainqueur de la Ligue des Champions, et grand artisan de la deuxième place d’Arsenal cette saison.

Mais la République Tchèque a tout de même pris un sacré coup de vieux, à l’image de son Petit Mozart, Tomas Rosicky, qui n’a joué que 19 petites minutes cette saison avec les Gunners. Certes, elle sait contenir l’adversaire, jouer bas et patienter. Mais c’est à peu près tout. Elle manque cruellement de vitesse et de talent offensif.

Large vainqueur de la Serbie (4-1) lors de son premier match de préparation, la République Tchèque s’est ensuite inclinée face à la Pologne (3-1), l’Écosse (0-1) et la Corée du Sud (1-2). Elle a malgré tout arraché un nul en Suède  (1-1) fin mars, et battu la Russie (2-1). Un bilan mitigé donc, et de nombreux buts encaissés.

Notre pronostic pour Espagne – République Tchèque

L’Espagne a toujours eu du mal à entamer ses compétitions. Il y a deux ans jour pour jour, elle se faisait humilier par les Pays-Bas (5-1) lors de son premier match au Mondial brésilien, puis éliminée après une seconde défaite face au Chili. En 2012, elle concédait le nul face à l’Italie (1-1) avant de remporter l’Euro. Et en 2010, elle se faisait surprendre par la Suisse (0-1) avant de remporter la première Coupe du Monde de son histoire.

Même s’il faut s’attendre à voir une Roja ronronnante, monotone voire un peu émoussée. Les matchs du premier tour permettront de jauger cette équipe, qui pourrait éprouver beaucoup plus de difficultés face à la Turquie le 17 juin, et surtout face à la Croatie le 21 juin. Alors, la République Tchèque peut-elle créer la surprise ?

L’Espagne doit gagner et aura forcément le monopole du ballon. Les coéquipiers de Petr Cech seront eux sur le recul et tenteront de profiter des errements défensifs adverses pour placer quelques contres. Encore faut-il qu’ils tiennent le choc… Rien n’est moins sûr, la République Tchèque a encaissé pas moins de 14 buts durant les éliminatoires (en 10 matchs, pour 19 inscrits), ce qui est énorme ! On imagine mal la Roja ne pas faire la différence tôt ou tard, et même assez rapidement, pour ensuite tuer le match (2-0). A moins que le double tenant du titre ne rate encore une fois lamentablement son entrée en scène? Un pronostic difficile à donner mais on se positionne pour une Espagne qui a appris de ses erreurs…

Notre prono pour Espagne-République Tchèque : victoire de l’Espagne / Score probable : 2-0

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Crédit photo : CP DC Press, MediaPictures.pl / Shutterstock.com

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