Dimitri Payet auteur d’un match étincelant
Au terme d’un match tendu, les Bleus ont fini par s’imposer face à la Roumanie sur le score de 2 à 1 lors du match d’ouverture de l’Euro 2016. Cette victoire apparaît comme un soulagement tant les Bleus se sont montrés fébriles. Malgré toute l’expérience engrangée au sein des plus grands clubs européens, les hommes de Didier Deschamps ont manifestement éprouvé les pires difficultés a digérer la pression de l’événement.
Fort heureusement, cette entrée en matière timide de la part des Bleus n’a pas éteint le talent de Dimitri Payet, auteur d’un match remarquable à tous points de vues. En larmes à sa sortie du terrain, il a porté l’attaque tricolore à lui tout seul et délivré une passe décisive à Olivier Giroud avant d’arracher la victoire d’une frappe limpide en pleine lucarne en toute fin de match, et du pied gauche s’il vous plait.
Stade de France, Saint-Denis (80.000 spectateurs)
Arbitre : 
Une entrée en matière « compliquée » mais la satisfaction du résultat
Oliver Giroud, auteur d’un but contestable
Le moins que l’on puisse dire à propos de l’entame de l’équipe de France pour ce match d’ouverture contre les roumains c’est qu’elle fût catastrophique. En effet, dès la 4ème minute, Hugo Lloris a du sortir un arrêt de grande classe devant une reprise à bout portant de Stancu.
Face à un bloc roumain compact, les Bleus se sont montrés brouillons et ne se sont révélés dangereux que par intermittence à l’image de la tête de Griezmann venue s’échouer sur le poteau au quart d’heure de jeu suite au centre de Bacary Sagna.
A l’exception de ces 2 actions, la première période fut chiche en occasion, bien qu’Olivier Giroud soit parvenu à placer une bonne tête mais hors du cadre à la 10′ sur un centre de Payet et qu’Adil Rami ai manqué de peu une passe exceptionnelle après un appel de Giroud dans la profondeur.
La première période se conclut sur le triste score de 0-0. En dépit d’une meilleure possession de balle, les français peu inspirés, à l’image de Paul Pogba et Antoine Griezmann transparents, se sont heurtés à des roumains physiques, capables même d’inquiéter de temps en temps les buts tricolores.
Égalisation de Stancu sur penalty à la 65′
La seconde mi-temps à été tout de même plus probante. La délivrance est arrivée au bout d’une heure de jeu avec l’ouverture du score d’Olivier Giroud sur un centre de Dimitri Payet. Il semble toutefois que l’attaquant des Gunners ait été coupable d’une faute sur son duel aérien avec Tatarusanu le gardien roumain, en l’empêchant par une charge au niveau de bras bras de capter un ballon à priori facile .
Mais cet avantage va être perdu peu de temps après, sur un penalty transformé par Stancu à la suite d’une faute grossière de Patrice Evra dépassé dans son couloir gauche et lui aussi sujet à une grande anxiété.
Dimitri Payet : l’homme providentiel de cette soirée
Une frappe limpide arrache la victoire à la 89′
Alors que se dessinait un match nul en dépit des entrées de Kingsley Coman (66′) et Anthony Martial (77′), une frappe monumentale de Dimitri Payet va tout changer. Sur un service d’Ngolo Kante, le réunionnais a surpris tout le monde en fustigeant le gardien roumain du pied gauche.
Ce but valorise une prestation éblouissante. En effet, à chaque prise de balle, l’attaquant de West Ham s’est montré dangereux. Juste dans ses choix, inspiré dans ses passes, il n’a cessé d’alterner jeu cours et jeu long et mis en difficulté à lui tout seul l’ensemble du bloc défensif roumain.
Sorti par Didier Deschamps à la 91ème minute, Dimitri Payet a reçu une ovation à la mesure de sa prestation par le public du Stade de France au point de l’émouvoir jusqu’aux larmes. En tout cas, le stress affiché par l’ensemble des joueurs français, l’émotion de Payet ainsi que la lettre de Varane aux Bleus révèlent une équipe de France plus que jamais motivée et qui a manifestement à cœur de réaliser un grand championnat d’europe, de quoi se nourrir d’optimisme.
Avec cette victoire, les Français ont déjà un pied en 1/8 de finale et vont pouvoir travailler sereinement pour la suite de la compétition (voir le calendrier des matchs).