1- Des anciens bourreaux hors course
Hors la France (Euro 1984 et Coupe du Monde 1998), deux nations ont réussi à remporter une compétition internationale sur le sol français : l’Italie avec la Coupe du Monde 1938 et l’URSS avec l’Euro 1960. Les russes ont déclaré forfaits depuis bien longtemps et la Squadra Azzurra et son attaque digne de la Berrichonne de Châteauroux ne devraient pas faire obstacle à la bande de Deschamps.
2- Une phase de préparation optimale
Après le Cameroun et l’Ecosse, les coéquipiers de Hugo Lloris poursuivent leur préparation avec trois sparring-partners légèrement plus vaillants, la Roumanie, l’Albanie et la la Suisse. Après ces mises en bouche, les Bleus arriveront fin prêts pour débuter leur Euro en huitièmes de finale et fonceront vers titre suprême.
3- L’aide des anciennes gloires du foot français
Ne soyons pas dupes, les récentes déclarations tapageuse des ex-internationaux Eric Cantona et Karim Benzema n’avaient qu’un seul objectif : renforcer la cohésion du groupe et souder les joueurs autour de Didier Deschamps ! Les deux anciens attaquants des Bleus auront une part non négligeable dans le succès de Giroud et compagnie.
4- La star de l’Euro 2016 sous le maillot de l’équipe de France
Lionel Messi non qualifié, Cristiano Ronaldo arrivant la peur au ventre après les déclarations de « La Montagne » de Game of Thrones (en savoir plus), Thomas Muller en mode touriste allemand dans l’hexagone : la France dispose du héros de cet Euro 2016 avec Antoine Griezmann. L’attaquant de l’Atlético Madrid est devenu un des meilleurs joueurs mondiaux et ne laissera pas s’échapper l’occasion de briller sur les terres françaises.
5- La bonne étoile du sélectionneur français Didier Deschamps
Didier Deschamps a réussi à qualifier l’OM pour les quarts de finale de Ligue des Champions lors de la saison 2011-12 suite à un contrôle du dos de Brandao contre l’Inter Milan. Un but de la tête de N’Golo Kanté sur un centre millimétré de Bacary Sagna en finale ne semble pas moins irréalisable !
6- Des favoris espagnols et allemands sans assurance
Les doubles tenants du titre visent un historique triplé. Les Espagnols assurent avoir retenu les leçons du fiasco de la Coupe du Monde 2014 au Brésil. Cela ne vous rappelle rien ? A l’aube de l’Euro 2004, les Bleus estimaient avoir digéré la pathétique Coupe du Monde 2002. La France de Jacques Santini ne passera pas le stade de la salade grecque au Portugal.
De leur coté, les champions du Monde allemands ne sont jamais à l’aise en France. Non désirée en 1938 et 1960, la Mannschaft est éliminée en poule lors de l’Euro 1984 et subit une historique gifle contre la Croatie (0-3) en quart de finale de la Coupe du Monde 1998.
7- De faux outsiders belges et anglais pour cet Euro
Soyons honnêtes, malgré leur deuxième place au classement FIFA, les Belges apparaissent comme surcotés. En souffrance défensivement, les Diables Rouges peuvent même envier la défense légèrement poreuse des Bleus. La blague belge s’arrêtera lors du début de la véritable compétition, à savoir les quarts de finale. Quant à l’Angleterre, l’espoir se transforme toujours en désillusion pour les Three Lions.
8- Le pragmatisme de Didier Deschamps
Le sélectionneur national est conscient du déséquilibre de son équipe avec une fébrilité défensive et une puissance offensive. Réputé pour son style de jeu peu flamboyant, Didier Deschamps reste toujours pragmatique et misera sur le point fort de sa sélection. Les Bleus enflammeront le public tricolore !
9- La consécration de la génération 1987
L’Euro 2016 est programmé pour être la compétition de la génération dorée 1987. Certes, Jérémy Ménez, Samir Nasri, Hatem Ben Arfa et Karim Benzema regarderont (ou pas) le Championnat d’Europe à la télévision. Mais, Benoit Costil, made in 1987, coupera les citrons de la victoire sur le banc des Bleus. Pour une fois, un rennais gagnera un titre…
10-La tradition des « numéro 10 » décisifs
Euro 1984, Coupe du Monde 1998 : la France reste sur deux magnifiques succès à domicile. Le point commun de ces deux sacres est la présence de deux « numéro 10 » de génie, Michel Platini en 1984 et Zinedine Zidane en 1998. Pour réaliser la passe de trois, Didier Deschamps mise sur un « numéro 10 » surprenant avec le remplaçant André-Pierre Gignac. Qui aurait parié sur la présence à l’Euro de Gignac il y a un an suite à son exil mexicain ? Et ce n’est pas fini ! L’ancien marseillais est programmé pour rejoindre ses deux illustres aînés dans l’histoire de l’Équipe de France avec qui il partage ce Numéro 10.